Sujet (rubrique) : Comment obtenir un bonsaï de niveau européen à partir d’un arbre de pépinière
A ce sujet, voici un article de Walter PALL traduit de l’allemand par Thierry MARTZ et Béatrice BRITTEN.
« Arbres de pépinières pour grands bonsaïs », de Walter PALL
Tout amateur de bonsaï voudrait posséder un superbe érable. On peut en acheter un. Mais la plupart veulent de préférence le faire eux-même. La matière première pour des érables japonais se trouve dans n’importe quelle bonne pépinière. Mais il n'y en a aucun dont on peut faire un bonsaï de niveau mondial. Il n'y a même pas d’érables dans les pépinières dont un amateur de bonsaï moyennement doué puisse faire un bonsaï de niveau européen en quelques années. Ce qu'on obtient n’est rien en comparaison des arbres importés qui ont été préparés durant des décennies, et qui sont également coûteux.
CE N’EST PAS VRAI !
Mon ami John ROEHL de Fresno en Californie, était totalement enthousiasmé par mon grand érable et voulait absolument en faire un aussi, lui-même. Et ça à son âge !??
Qu’à cela ne tienne !
Allons donc en chercher un.
Au nord de Sacramento, en Californie, se situe une pépinière connue, dans une vallée calme des premiers massifs montagneux. Evergreen Gardenworks est dirigé par Brent WALTSON, le spécialiste des pépinières à bonsaïs. Il a là dans les dix mille arbres. Ils sont tous issus de semences ou de boutures. La plupart des grands arbres ne sont pas prévus pour faire des bonsaïs, mais pour l’aménagement de jardins.
John voudrait un bonsaï qui mesurera entre 60 et 80 cm de haut.
Il cherche donc avec son ami Howard dans la partie où se trouvent les arbres qui mesurent environ 50 à 100 cm de haut.
FAUX !
Celui qui veut un bonsaï qui mesurera entre 50 et 80 cm de haut doit chercher parmi les arbres qui mesurent 100 à 250 cm de haut !
Le profane croit qu’on obtient un grand bonsaï en commençant avec un petit qu’on cultive pendant de nombreuses années jusqu'à ce qu'il soit grand. En réalité, on réalise un grand bonsaï à partir d'un arbre beaucoup plus grand que l’on réduit. Bien plus que vous ne le pensez !
Donc dans la partie où les arbres font plus de deux mètres. Oui, mais comment choisir ?
On ne regarde QUE la partie inférieure jusqu’à 50 cm au-dessus du sol ! Tout ce qui se trouve au-dessus ne nous intéresse absolument pas !
On examine la conicité et le mouvement du tronc. S’il y a plusieurs troncs, ils doivent s’harmoniser d'une manière ou d'une autre.
L’idéal serait maintenant de regarder aussi le départ des racines. En aucun cas l'arbre ne doit avoir de point de greffe visible ! Ca ne donnera jamais rien. Même pas en cent ans !
Donc on creuse avec les doigts et éventuellement avec un outil à la surface du substrat jusqu’à ce qu’on puisse se faire une idée des racines.
A ce stade on ne peut être assez critique. A ce stade également, il ne faut surtout pas vouloir économiser sur le temps. John a cherché pendant plus de quatre heures jusqu’à ce qu’il trouve son « candidat ». Quatre heures !? Pourquoi investir autant de temps ?
Eh bien, si cet arbre doit devenir au cours des prochaines décennies un bonsaï de haut niveau, John va passer quelques centaines d’heures à l’avenir à s’en occuper. C’est donc extrêmement important qu'il commence avec le meilleur matériau disponible. Même si ça a duré quelques heures jusqu'à ce qu'il l'ait trouvé.
Beaucoup trop d'amateurs de bonsaïs se contentent trop longtemps de matériau moyen qu'ils ont trouvé en un temps relativement court, au lieu de chercher beaucoup plus longtemps et de ne prendre que le meilleur.
Mais c’est quoi le meilleur ? Un débutant a du mal à en juger. Pire, des amateurs avancés et même très avancés ne trouveraient PAS le bon arbre.
(…)
Maintenant il ne faut surtout pas vouloir économiser de l’argent. Trois arbres ont été retenus par John. Ils coûtent 150, 300 et 400 dollars. Celui qui prend maintenant le moins cher ne pourra s’en prendre qu’à lui-même. John a pris celui à 400 dollars. A quoi ça rime d’économiser 100 dollars ? Il s’occupera pendant plusieurs centaines voire plusieurs milliers d’heures de cet arbre à l’avenir. A 30 $ de l’heure, alors tout le travail effectué aura une valeur de 5.000 à 20.000 $ !!!
Bien, c’est donc celui-ci. John pense qu’il devrait revenir avec un petit camion.
Pas du tout ! L’arbre est réduit sans plus tarder sur place.
A l’aide de grandes cisailles, l’arbre est réduit jusqu’à une hauteur d’environ 60 cm.
Ensuite toutes les branches qui n’apporteront rien à la mise en forme future sont également coupées.
On laisse des bouts de branches coupées qui ne seront PAS alimentées par l’arbre. Donc ne rien appliquer dessus !
Arrivé à la maison, il y a des décisions à prendre. Est-ce qu’on laisse d’abord l’arbre ainsi pendant une période de croissance végétative ou est-ce qu’on commence tout de suite la mise en forme ?
Le mieux serait de laisser l’arbre tel quel et de continuer le travail dans un an, après un bourgeonnement fort.
Mais John a aussi peu de patience que tous les autres créateurs de bonsaï. C’est une rumeur que le bonsaï soit fait pour les gens patients.
Donc il réfléchit si la fin de l’automne est la bonne période pour la mise en forme. Chez lui, à Fresno, oui. C’est comme en Sicile. En été, caniculaire, et en hiver, quasiment jamais de gel. Chez nous ce ne serait certainement pas la bonne période de l’année. Chez nous il faudrait dans tous les cas attendre jusque vers fin mars / début avril.
Maintenant il faut travailler le départ du tronc.
Pour ça l’arbre doit être sorti de son pot en plastique. La condition étant que le pain racinaire soit bien compact. La couche superficielle du substrat est soigneusement retirée. Toutes les petites racines qui poussent vers le haut et qui ne sont pas belles sont coupées immédiatement.
Maintenant arrive une étape très importante : La grande majorité des amoureux du bonsaï taille maintenant la couronne de l’arbre jusqu’à lui donner la silhouette idéale qu’ils s’imaginent pour le futur. Ca peut avoir l’air très prometteur. MAIS C’EST UN MANQUE DE PROFESSIONALISME ! Un professionnel s’imagine la silhouette idéale du futur chef d’œuvre et taille alors jusqu’à la moitié de celle-ci !
Encore une fois : Si le diamètre futur de la couronne doit faire 70 cm, alors il faut réduire maintenant à un diamètre de couronne d’environ 30 à 40 cm. Si la hauteur future du bonsaï doit être d’environ 70 cm, alors il faut réduire la hauteur actuelle à environ 30 à 40 cm. L’arbre aura l’air pire qu’avant ! Si l’épouse voit le résultat, elle doit dire : « C’est effroyable, avant il était beaucoup plus beau. Tu l’as ruiné. Maintenant il ressemble à un horrible balai. » Alors c’est parfait.
Donc on reprend : Ceci est l’erreur la plus fréquente des amateurs. A ce stade ils ne taillent pas assez ! Ensuite ils travaillent cet arbre pendant 10 ans et l’amène à une de mes réunions pour le faire examiner. Alors je leur explique qu’ils doivent réduire drastiquement la taille de l’arbre, parce que la couronne est beaucoup trop large et trop haute. Couper tout le travail de 10 années ?! Je leur explique qu’ils auraient dû le faire il y a 10 ans déjà. Cris de douleurs !
Pourquoi ? Parce que l’arbre va se développer par les pousses et les coupes successives. La croissance sera à chaque fois d’environ 10 à 30 cm. Cette nouvelle pousse sera réduite jusqu’à 1 à 3 entre-nœuds. Ensuite, la même année, il y aura une nouvelle pousse qui sera à nouveau réduite. Et ainsi de suite pendant 10 ans. Chaque année la couronne deviendra plus large et plus haute d’environ 1 à 2 cm, parce que 1 à 3 entre-nœuds seront conservés. Si on commence avec une couronne de 70 cm de diamètre, alors dans 10 ans elle fera 90 cm ou plus encore. La hauteur sera alors d’environ 90 cm au lieu de 70 cm. Mais on voulait justement un arbre qui ne fasse que 70 cm de haut et de large ! C’est pour ça qu’il faut réduire à 30 cm et ensuite s’approcher doucement de la silhouette idéale.
Alors, on y va…
Les branches restantes sont ligaturées grossièrement. Et voilà à quoi ressemble le résultat :
Maintenant il faudrait remettre l’arbre dans son pot en plastique et attendre au moins pendant une période de croissance végétative.
Mais les amoureux du bonsaï sont évidemment impatients.
Si l’arbre était vraiment en bonne santé et que les soins postérieurs sont garantis, alors on peut éventuellement réduire le pain racinaire et mettre l’arbre dans un pot intermédiaire.
Le tronc principal et les troncs secondaires sont assez gros. Ce qui manque seulement c’est une couronne plus fine. Celle-ci deviendra plus fine dans un pot que dans un grand container.
Ca ne ressemble pas du tout à un bonsaï de niveau mondial ?!
Pour un amateur, non. Pour moi, oui.
Dans 10 ans l’arbre pourra concourir dans n’importe quelle grande exposition à côté d’érables importés.
Welcome to the blog with articles about bonsai. Here I add articles as I write them in several languages. I will add old ones as I stumble over them again. You are welcome to send me translations into other languages and I will publish them here. All text and images are copyrighted, however. Publication only with my agreement in writing.
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Thursday, February 3, 2011
Tuesday, July 27, 2010
Et si le style « traditionnel » n'existait pas - French
From the forum Nturelelment Bonsai
Et si le style « traditionnel » n'existait pas - par W.Pall
Traduction du texte de Walter Pall
"Quelques observations m'ont fait conclure qu'il existe bien un tel style de bonsaï. Il est utilisé très souvent comme le synonyme de classique.
Le style « classique » nous l'avons rencontré au cours du temps.
Où et comment ?
Dans les publications du KOKUFU. Si vous avez la chance de regarder un de ces livres d'avant guerre, vous serez frappé parce que la majorité des arbres montrés ne correspondent pas aux bonsaïs "classiques" d'aujourd'hui. En fait, on les considérerait aujourd'hui de « qualité » inférieure.
On passe ensuite aux éditions d'après guerre. On découvre que dans les dernières années cinquante et le milieu des années soixante le bonsaï exposé ressemble souvent ce que l'on perçoit comme "le Style de Bonsaï Traditionnel Classique" (par beaucoup de personnes à l'Ouest mais pas au Japon!).
A partir de là les bonsaïs sont différents et dans les dix dernières années la différences est encore plus visible . Ce qu'on appelle arbres classiques sont vraiment des arbres des dernières années soixante-dix jusqu'à la fin des années quatre-vingt.
Par rapport à d'autre forme d'art c'est trop récent pour être appelé "classique".
Regardez ce que les gens (le peuple) formés au Japon très récemment ont créé. Cela ressemble-t-il ce que nous avons appris à être le style de bonsaï "traditionnel" ? La plupart du temps cela n'existe pas. Je ne parle pas même des jeunes qui ont étudié avec Kimura. Je ne parle pas non plus de ceux qui essayent d'être très contemporains. Je parle de ceux qui insistent sur ce qu'ils ont appris et ce qui pratiquent le bonsaï "traditionnel".
J'ai eu le plaisir d'interviewer Kimura en public il y a deux ans. Une question a été posée : "ce qui est si différent dans votre style et de ce que nous avons appris à appeler traditionnel ?" Kimura a insisté pour que tout fasse "traditionnel", c'est à dire garder la ligne classique , porter plus d'attentions aux détails, aux raffinements . Je ne le crois pas du tout.
Mais qu'est ce que le bonsaï "traditionnel, classique" s'il entre dans plusieurs des apparences (convenances) radicalement différentes ? Et il ose même changer, progresser au cours du temps.
Traditionnellement, classique signifie quelque chose de stable . Quelque chose pour regarder derrière soi et à admirer pour toujours. Comment se fait-il que l'on puisse appelé des chefs-d'œuvre classiques des choses qui changent tout le temps.
Comment se fait-il qu'il est des différences entre le « bonsaï traditionnel »créé à l'Ouest sous l'influence japonaise et le « bonsaï traditionnel » qui sort du Japon de nos jours ?
Je pense que nous pouvons voir des styles plus ou moins différents sous l'appellation "traditionnel".
J'en vois au moins clairement deux : le Style Traditionnel Occidental et le Style Traditionnel japonais.
Vous êtes surpris, alors, vous êtes dans la bonne société. Il m'étonne aussi."
Et si le style « traditionnel » n'existait pas - par W.Pall
Traduction du texte de Walter Pall
"Quelques observations m'ont fait conclure qu'il existe bien un tel style de bonsaï. Il est utilisé très souvent comme le synonyme de classique.
Le style « classique » nous l'avons rencontré au cours du temps.
Où et comment ?
Dans les publications du KOKUFU. Si vous avez la chance de regarder un de ces livres d'avant guerre, vous serez frappé parce que la majorité des arbres montrés ne correspondent pas aux bonsaïs "classiques" d'aujourd'hui. En fait, on les considérerait aujourd'hui de « qualité » inférieure.
On passe ensuite aux éditions d'après guerre. On découvre que dans les dernières années cinquante et le milieu des années soixante le bonsaï exposé ressemble souvent ce que l'on perçoit comme "le Style de Bonsaï Traditionnel Classique" (par beaucoup de personnes à l'Ouest mais pas au Japon!).
A partir de là les bonsaïs sont différents et dans les dix dernières années la différences est encore plus visible . Ce qu'on appelle arbres classiques sont vraiment des arbres des dernières années soixante-dix jusqu'à la fin des années quatre-vingt.
Par rapport à d'autre forme d'art c'est trop récent pour être appelé "classique".
Regardez ce que les gens (le peuple) formés au Japon très récemment ont créé. Cela ressemble-t-il ce que nous avons appris à être le style de bonsaï "traditionnel" ? La plupart du temps cela n'existe pas. Je ne parle pas même des jeunes qui ont étudié avec Kimura. Je ne parle pas non plus de ceux qui essayent d'être très contemporains. Je parle de ceux qui insistent sur ce qu'ils ont appris et ce qui pratiquent le bonsaï "traditionnel".
J'ai eu le plaisir d'interviewer Kimura en public il y a deux ans. Une question a été posée : "ce qui est si différent dans votre style et de ce que nous avons appris à appeler traditionnel ?" Kimura a insisté pour que tout fasse "traditionnel", c'est à dire garder la ligne classique , porter plus d'attentions aux détails, aux raffinements . Je ne le crois pas du tout.
Mais qu'est ce que le bonsaï "traditionnel, classique" s'il entre dans plusieurs des apparences (convenances) radicalement différentes ? Et il ose même changer, progresser au cours du temps.
Traditionnellement, classique signifie quelque chose de stable . Quelque chose pour regarder derrière soi et à admirer pour toujours. Comment se fait-il que l'on puisse appelé des chefs-d'œuvre classiques des choses qui changent tout le temps.
Comment se fait-il qu'il est des différences entre le « bonsaï traditionnel »créé à l'Ouest sous l'influence japonaise et le « bonsaï traditionnel » qui sort du Japon de nos jours ?
Je pense que nous pouvons voir des styles plus ou moins différents sous l'appellation "traditionnel".
J'en vois au moins clairement deux : le Style Traditionnel Occidental et le Style Traditionnel japonais.
Vous êtes surpris, alors, vous êtes dans la bonne société. Il m'étonne aussi."
WP qui est-il ? - French
From the forum Narurellement Bonsai
Nous avons tous plus ou moins entendu parler de Walter Pall , mais qui est-il ?
Walter Pall est né en 1944 en Autriche, et vit en Allemagne où il a grandi.
En1980, Walter a attrapé un virus : la passion des bonsaï. Après une carrière de manager en électronique et de conseils en l'industrie, il a finalement décidé en 1990 pour devenir un professionnel du bonsaï à temps partiel. Il est souvent surnommé l’encyclopédie vivante du bonsaï !
Walter Pall est bien connu dans le monde entier pour son style distinctif, la qualité de ses créations, sa volonté d'enseigner et son approche directe.Il est l'un des artistes les plus populaires dans le monde du bonsaï. Il travaille aussi bien les conifères que les arbres à feuilles caduques et de ce fait n'a pas réellement de préférence pour l'une ou l'autre de ces familles. Plus il est impliqué dans le développement de ses arbres, plus il s'éloigne des styles des bonsaï traditionnels. Il aime être créatif afin de mettre toute son âme dans l'arbre, l'âme.....c'est peut être son secret...
Il a reçu plusieurs dizaines de prix nationaux et internationaux pour ses bonsaï. Il a remporté la plus prestigieuse Coupe Crespi Prix d'Italie avec son « Juniper Rocky Mountain » en 2000 et sera dans le top six, chaque fois qu'il est y est allé. Il a également remporté les deuxième et troisième places dans le Prix de la Coupe du Gingko de la compétition bonsaï Belgique dont il est le premier artiste à avoir eu 10 bonsaï acceptés.
Walter Pall a été l'un des pionniers européens à travailler avec des espèces locales qu'il prélève dans les montagnes alpines . Il possède aujourd'hui une collection de plus de 1000 arbres à divers stades de développement, il ne faut pas oublier non plus sa magnifique collection de pots .
Il se considère avant tout comme un amateur qui cherche à travailler comme un professionnel, vous voyez la différence ?
Son blog « Adventures Walter Pall Bonsaï » est un régal. On y trouve de très bons articles, parfois plein d'humour et surtout de très belles photos. Un rêve de bonsaï ! Si vous allez du côté de Munich, en prenant RDV vous pourrez peut être visiter sa magnifique collection personnelle.
Walter, permettez à un tout jeune forum de vous souhaiter un très bon anniversaire et longue vie afin que nous puissions continuer à recevoir votre enseignement sur le bonsaï naturel .
Nous avons tous plus ou moins entendu parler de Walter Pall , mais qui est-il ?
Walter Pall est né en 1944 en Autriche, et vit en Allemagne où il a grandi.
En1980, Walter a attrapé un virus : la passion des bonsaï. Après une carrière de manager en électronique et de conseils en l'industrie, il a finalement décidé en 1990 pour devenir un professionnel du bonsaï à temps partiel. Il est souvent surnommé l’encyclopédie vivante du bonsaï !
Walter Pall est bien connu dans le monde entier pour son style distinctif, la qualité de ses créations, sa volonté d'enseigner et son approche directe.Il est l'un des artistes les plus populaires dans le monde du bonsaï. Il travaille aussi bien les conifères que les arbres à feuilles caduques et de ce fait n'a pas réellement de préférence pour l'une ou l'autre de ces familles. Plus il est impliqué dans le développement de ses arbres, plus il s'éloigne des styles des bonsaï traditionnels. Il aime être créatif afin de mettre toute son âme dans l'arbre, l'âme.....c'est peut être son secret...
Il a reçu plusieurs dizaines de prix nationaux et internationaux pour ses bonsaï. Il a remporté la plus prestigieuse Coupe Crespi Prix d'Italie avec son « Juniper Rocky Mountain » en 2000 et sera dans le top six, chaque fois qu'il est y est allé. Il a également remporté les deuxième et troisième places dans le Prix de la Coupe du Gingko de la compétition bonsaï Belgique dont il est le premier artiste à avoir eu 10 bonsaï acceptés.
Walter Pall a été l'un des pionniers européens à travailler avec des espèces locales qu'il prélève dans les montagnes alpines . Il possède aujourd'hui une collection de plus de 1000 arbres à divers stades de développement, il ne faut pas oublier non plus sa magnifique collection de pots .
Il se considère avant tout comme un amateur qui cherche à travailler comme un professionnel, vous voyez la différence ?
Son blog « Adventures Walter Pall Bonsaï » est un régal. On y trouve de très bons articles, parfois plein d'humour et surtout de très belles photos. Un rêve de bonsaï ! Si vous allez du côté de Munich, en prenant RDV vous pourrez peut être visiter sa magnifique collection personnelle.
Walter, permettez à un tout jeune forum de vous souhaiter un très bon anniversaire et longue vie afin que nous puissions continuer à recevoir votre enseignement sur le bonsaï naturel .
Tuesday, October 20, 2009
Le substrat, l’arrosage, l’engrais - French
This text is shown on edg bonsai forum, translated by Michel, edited by Thierry
(Ce texte est la traduction d’un article rédigé par Walter Pall sur le forum du « Bonsai Club » allemand -équivalent de notre Fédération Française du Bonsaï-, et repris sur son blog, à la suite de nombreuses questions qui lui sont posées sur sa pratique. Il est publié avec son aimable autorisation).
Le substrat, l’arrosage, l’engrais
On ne peut considérer le substrat, l’arrosage et l’engrais de manière isolée. Tout est lié.
En outre, il faut considérer l’arbre dont il est question : conifère, feuillu, jeune, vieux, récemment rempoté, ou collecté, etc.
Entre également en question les conditions de vie du bonsaïlliste.
Donc pas de réponse précise ?
Si, mais il faut lire avec la plus grande attention et TOUT mettre en application.
Suivre une seule de ces recommandations prise isolément peut conduire à la catastrophe.
1) Oublier complètement tout ce qui est écrit sur ces sujets dans la plupart des livres de bonsaï.
Tout ceci représente maintenant un monde nouveau.
Même lorsque les méthodes anciennes fonctionnent, avec les nouvelles méthodes c'est faux, voire mortel.
2) Substrat :
Il doit avoir une granulométrie à peu près régulière, doit absober l’eau et la restituer, doit être utiliser SANS TERRE, ne doit pas s’effriter facilement, devrait être bon marché, devrait être léger lorsqu’il est à l'état sec, pour qu'on puisse soulever de grands arbres.
Entrent donc en ligne de compte : lave (NDT = pouzzolane), pierre ponce (Bims), argile cuite (Blähton = argile cuite utilisée dans le bâtiment en Allemagne), Zéolithe, Chabasai ®, Boncoco ® (NDT = fibre de coco commercialisée sous ce nom en Allemagne, et sous le nom de Terre de coco en France), Akadama ® dure, Styropor en miettes (NDT = polystyrène expansé ; ce n’est pas une plaisanterie), et quelques autres composants que l'on peut trouver soi-même si on a compris le principe.
L’Akadama ® normal n'est donc utilisable qu'avec précautions car il s’effrite, particulièrement en cas de gel, et forme alors une masse argileuse dangereuse.
Non utilisables : n’importe quelle terre ou terreau, compost, pierre, gravier, sable, etc.
Naturellement un arbre peut également pousser dans du sable ou du terreau à fleurs, mais ce n'est pas l'idéal.
On peut utiliser tous les substrats cités ci-dessus seuls ou en mélange.
Tous peuvent être réutilisés sans craintes après rempotage.
Il existe un nombre infini de « SUBSTRATS IDEAUX ». Je suis de l'avis que PEU IMPORTE CE QUE L’ON PREND ET DANS QUEL MELANGE.
3) Additif au substrat :
Dans les substrats modernes il n'y a pas de terre, donc ils sont inertes. De plus, ils sèchent rapidement et doivent être arrosés plusieurs fois par jour lorsqu’il fait chaud. Ce qui chez moi a fait ses preuves : tourbe grossière, également appelée tourbe blanche (NDT : en français = tourbe blonde). Elle est disponible dans n’importe quelle jardinerie. Peut également s’appeler « tourbe de fertilisation » (parce que les engrais coûtent moins cher à acheminer par chemin de fer que le transport de la terre).
PAS la tourbe noire, poudreuse.
En Amérique, la tourbe n'est presque pas disponible. Pour cela ils ont de l’écorce finement hachée. On peut aussi prendre ca.
On peut également utiliser de la fibre de coco ou du Boncoco®.
Je prends 15% à 20% (NDLR : de cet additif ajouté au substrat). Donc 80% d'un quelconque substrat moderne et 20% de tourbe.
Pour les pins et les oliviers, plutôt moins. Pour les très petits arbres, plutôt plus.
Ces composants organiques servent donc à améliorer la rétention en eau, ainsi que la vie dans le substrat. La tourbe a aussi apparemment des hormones qui font du bien au sol et aux arbres. Ces composants organiques se désagrègent après environ 2 à 5 ans. Il faut donc les utiliser avec précautions. On ne peut aussi les réutiliser que partiellement.
4) Arroser :
L’arrosage est quotidien à partir de fin mars, peu importe que l’arbre ait l'air desséché ou non. Uniquement lorsqu’il pleut vraiment beaucoup, alors non. S’il fait chaud ou en cas de vents forts, ou en combinaison des deux, alors il faut arroser deux fois, voire trois fois (NDT : par jour).
Les petits arbres doivent de toute facon être arrosés au moins deux fois (NDLR: par jour), au minimum.
TOUS les arbres doivent être arrosés, pas d'arrosage individuel. Chaque profane peut arroser, il doit seulement tout mouiller. Le type d’eau que l'on utilise est SANS IMPORTANCE. L’eau du robinet convient TRÈS bien. Pour toutes les plantes. J’ai l’eau la plus dure qui soit avec 23 ° de titre hydrotimétrique allemand et je l’utilise pour TOUT. Pour les érables les plus chers et même pour les azalées.
L'arrosage se fait chez moi avec un gros tuyau d’arrosage de jardin avec une dispersion assez large. Ce ne sont pas les arbres invididuellement, mais des surfaces qui sont arrosées. Comme au jardin justement.
Lorsqu’on arrose, il faut le faire de manière agressive. C'est-à-dire tout détremper, l’arbre entier, de haut en bas. L’eau doit sortir par les trous de drainage.
Avec les substrats modernes, il est presque impossible de trop arroser. Mais trop peu arroser assurément. Beaucoup de bonsaïs meurent parce qu'avec des substrats modernes ils sont arrosés selon la méthode ancienne, donc trop peu arrosés.
5) Fertiliser :
Avec les substrats modernes, fertiliser n’est absolument plus un secret. CHAQUE engrais pour plantes normales convient, chimique ou organique.
Chaque engrais devrait contenir relativement BEAUCOUP d’azote. Ce n’est qu’avec l’azote que les plantes poussent.
J’utilise l’engrais liquide que ALDI propose au printemps et en outre l’engrais sec qui est vendu en cartons. Deux fois par an je jette une demi-poignée de fumier de volailles séché (Guano) sur le substrat.
Combien d’engrais ? BEAUCOUP PLUS QU’ON NE PEUT L’IMAGINER :
Je fertilise jusqu’à 60 fois plus que la plupart des bonsaïllistes normaux.
Tous les dix jours, je prends un arrosoir de 10 litres et je met TROIS bouchons pleins (un est recommandé) dans l’eau. Avec cette eau j’arrose tous les arbres. Conifères ou feuillus, grands ou petits, récemment rempotés ou non.
Donc de fin mars à début octobre cela fait environ 200 jours, soit environ 20 apports d’engrais. Le bonsaïlliste normal ne fertilise souvent pas ou alors seulement deux ou trois fois par an et alors à dose « réduite », parce que cela lui a été raconté ainsi. Si donc un bouchon est écrit sur l'emballage, il en met la moitié. J’en mets trois. Une personne normale fertilise ainsi à hauteur d'environ un à trois bouchons par an, et encore. Chez moi : vingt fois trois, soit soixante. C'est donc 20 à 60 fois plus. Au moins, car il faut ajouter les apports abondants de fumier de volaille (Guano).
Boulettes d’engrais asiatiques et autres : à mon avis elles sont complètement superflues et dépassées. Ceux à qui elles font plaisir peuvent les utiliser. Elles ne nuisent pas. Le Biogold ® a été concu pour être utilisé avec l’Akadama ®, donc un substrat moderne. Il est donc très bien utilisable. Si on me l’offre, je l’utilise volontiers. Je l’effrite et je le répand sur le substrat. Après un arrosage, le Biogold ne se voit plus chez moi.
L'excès de sel est difficilement possible, parce qu'avec l'arrosage agressif tout ce qui est superflu est lavé (NLDR: lessivé). En tout cas, même mes azalées ne me le prennent pas mal. Par conséquent, je réutilise également sans scrupules le vieux substrat.
Encore une fois : soit tout, soit rien ! Celui qui fertilise coûte que coûte, ou arrose de manière agressive, et prend des substrats démodés (NDLR: dépassés) tue ses arbres de manière certaine. Celui qui n'utilise que des substrats modernes, mais continue à fertiliser et à arroser comme avant, tue ses arbres.
Voilà tout. Maintenant chacun peut écrire ce qu’il en pense. Cela m'est égal et je ne réagirai pas à une discussion supplémentaire. Celui qui n’y croit pas devrait parcourir ma galerie (NDLR: de photos) et interroger les personnes qui étaient chez moi.
Tout cela n’a pas été inventé par moi. C’est du jardinage moderne, appliqué au bonsaï. C’est nouveau en soi pour la plupart des lecteurs et cela paraît presque incroyable. C’est pourtant déjà assez ancien et appliqué en horticulture depuis des décennies, et en bonsaï depuis une décennie avec beaucoup de succès.
(Ce texte est la traduction d’un article rédigé par Walter Pall sur le forum du « Bonsai Club » allemand -équivalent de notre Fédération Française du Bonsaï-, et repris sur son blog, à la suite de nombreuses questions qui lui sont posées sur sa pratique. Il est publié avec son aimable autorisation).
Le substrat, l’arrosage, l’engrais
On ne peut considérer le substrat, l’arrosage et l’engrais de manière isolée. Tout est lié.
En outre, il faut considérer l’arbre dont il est question : conifère, feuillu, jeune, vieux, récemment rempoté, ou collecté, etc.
Entre également en question les conditions de vie du bonsaïlliste.
Donc pas de réponse précise ?
Si, mais il faut lire avec la plus grande attention et TOUT mettre en application.
Suivre une seule de ces recommandations prise isolément peut conduire à la catastrophe.
1) Oublier complètement tout ce qui est écrit sur ces sujets dans la plupart des livres de bonsaï.
Tout ceci représente maintenant un monde nouveau.
Même lorsque les méthodes anciennes fonctionnent, avec les nouvelles méthodes c'est faux, voire mortel.
2) Substrat :
Il doit avoir une granulométrie à peu près régulière, doit absober l’eau et la restituer, doit être utiliser SANS TERRE, ne doit pas s’effriter facilement, devrait être bon marché, devrait être léger lorsqu’il est à l'état sec, pour qu'on puisse soulever de grands arbres.
Entrent donc en ligne de compte : lave (NDT = pouzzolane), pierre ponce (Bims), argile cuite (Blähton = argile cuite utilisée dans le bâtiment en Allemagne), Zéolithe, Chabasai ®, Boncoco ® (NDT = fibre de coco commercialisée sous ce nom en Allemagne, et sous le nom de Terre de coco en France), Akadama ® dure, Styropor en miettes (NDT = polystyrène expansé ; ce n’est pas une plaisanterie), et quelques autres composants que l'on peut trouver soi-même si on a compris le principe.
L’Akadama ® normal n'est donc utilisable qu'avec précautions car il s’effrite, particulièrement en cas de gel, et forme alors une masse argileuse dangereuse.
Non utilisables : n’importe quelle terre ou terreau, compost, pierre, gravier, sable, etc.
Naturellement un arbre peut également pousser dans du sable ou du terreau à fleurs, mais ce n'est pas l'idéal.
On peut utiliser tous les substrats cités ci-dessus seuls ou en mélange.
Tous peuvent être réutilisés sans craintes après rempotage.
Il existe un nombre infini de « SUBSTRATS IDEAUX ». Je suis de l'avis que PEU IMPORTE CE QUE L’ON PREND ET DANS QUEL MELANGE.
3) Additif au substrat :
Dans les substrats modernes il n'y a pas de terre, donc ils sont inertes. De plus, ils sèchent rapidement et doivent être arrosés plusieurs fois par jour lorsqu’il fait chaud. Ce qui chez moi a fait ses preuves : tourbe grossière, également appelée tourbe blanche (NDT : en français = tourbe blonde). Elle est disponible dans n’importe quelle jardinerie. Peut également s’appeler « tourbe de fertilisation » (parce que les engrais coûtent moins cher à acheminer par chemin de fer que le transport de la terre).
PAS la tourbe noire, poudreuse.
En Amérique, la tourbe n'est presque pas disponible. Pour cela ils ont de l’écorce finement hachée. On peut aussi prendre ca.
On peut également utiliser de la fibre de coco ou du Boncoco®.
Je prends 15% à 20% (NDLR : de cet additif ajouté au substrat). Donc 80% d'un quelconque substrat moderne et 20% de tourbe.
Pour les pins et les oliviers, plutôt moins. Pour les très petits arbres, plutôt plus.
Ces composants organiques servent donc à améliorer la rétention en eau, ainsi que la vie dans le substrat. La tourbe a aussi apparemment des hormones qui font du bien au sol et aux arbres. Ces composants organiques se désagrègent après environ 2 à 5 ans. Il faut donc les utiliser avec précautions. On ne peut aussi les réutiliser que partiellement.
4) Arroser :
L’arrosage est quotidien à partir de fin mars, peu importe que l’arbre ait l'air desséché ou non. Uniquement lorsqu’il pleut vraiment beaucoup, alors non. S’il fait chaud ou en cas de vents forts, ou en combinaison des deux, alors il faut arroser deux fois, voire trois fois (NDT : par jour).
Les petits arbres doivent de toute facon être arrosés au moins deux fois (NDLR: par jour), au minimum.
TOUS les arbres doivent être arrosés, pas d'arrosage individuel. Chaque profane peut arroser, il doit seulement tout mouiller. Le type d’eau que l'on utilise est SANS IMPORTANCE. L’eau du robinet convient TRÈS bien. Pour toutes les plantes. J’ai l’eau la plus dure qui soit avec 23 ° de titre hydrotimétrique allemand et je l’utilise pour TOUT. Pour les érables les plus chers et même pour les azalées.
L'arrosage se fait chez moi avec un gros tuyau d’arrosage de jardin avec une dispersion assez large. Ce ne sont pas les arbres invididuellement, mais des surfaces qui sont arrosées. Comme au jardin justement.
Lorsqu’on arrose, il faut le faire de manière agressive. C'est-à-dire tout détremper, l’arbre entier, de haut en bas. L’eau doit sortir par les trous de drainage.
Avec les substrats modernes, il est presque impossible de trop arroser. Mais trop peu arroser assurément. Beaucoup de bonsaïs meurent parce qu'avec des substrats modernes ils sont arrosés selon la méthode ancienne, donc trop peu arrosés.
5) Fertiliser :
Avec les substrats modernes, fertiliser n’est absolument plus un secret. CHAQUE engrais pour plantes normales convient, chimique ou organique.
Chaque engrais devrait contenir relativement BEAUCOUP d’azote. Ce n’est qu’avec l’azote que les plantes poussent.
J’utilise l’engrais liquide que ALDI propose au printemps et en outre l’engrais sec qui est vendu en cartons. Deux fois par an je jette une demi-poignée de fumier de volailles séché (Guano) sur le substrat.
Combien d’engrais ? BEAUCOUP PLUS QU’ON NE PEUT L’IMAGINER :
Je fertilise jusqu’à 60 fois plus que la plupart des bonsaïllistes normaux.
Tous les dix jours, je prends un arrosoir de 10 litres et je met TROIS bouchons pleins (un est recommandé) dans l’eau. Avec cette eau j’arrose tous les arbres. Conifères ou feuillus, grands ou petits, récemment rempotés ou non.
Donc de fin mars à début octobre cela fait environ 200 jours, soit environ 20 apports d’engrais. Le bonsaïlliste normal ne fertilise souvent pas ou alors seulement deux ou trois fois par an et alors à dose « réduite », parce que cela lui a été raconté ainsi. Si donc un bouchon est écrit sur l'emballage, il en met la moitié. J’en mets trois. Une personne normale fertilise ainsi à hauteur d'environ un à trois bouchons par an, et encore. Chez moi : vingt fois trois, soit soixante. C'est donc 20 à 60 fois plus. Au moins, car il faut ajouter les apports abondants de fumier de volaille (Guano).
Boulettes d’engrais asiatiques et autres : à mon avis elles sont complètement superflues et dépassées. Ceux à qui elles font plaisir peuvent les utiliser. Elles ne nuisent pas. Le Biogold ® a été concu pour être utilisé avec l’Akadama ®, donc un substrat moderne. Il est donc très bien utilisable. Si on me l’offre, je l’utilise volontiers. Je l’effrite et je le répand sur le substrat. Après un arrosage, le Biogold ne se voit plus chez moi.
L'excès de sel est difficilement possible, parce qu'avec l'arrosage agressif tout ce qui est superflu est lavé (NLDR: lessivé). En tout cas, même mes azalées ne me le prennent pas mal. Par conséquent, je réutilise également sans scrupules le vieux substrat.
Encore une fois : soit tout, soit rien ! Celui qui fertilise coûte que coûte, ou arrose de manière agressive, et prend des substrats démodés (NDLR: dépassés) tue ses arbres de manière certaine. Celui qui n'utilise que des substrats modernes, mais continue à fertiliser et à arroser comme avant, tue ses arbres.
Voilà tout. Maintenant chacun peut écrire ce qu’il en pense. Cela m'est égal et je ne réagirai pas à une discussion supplémentaire. Celui qui n’y croit pas devrait parcourir ma galerie (NDLR: de photos) et interroger les personnes qui étaient chez moi.
Tout cela n’a pas été inventé par moi. C’est du jardinage moderne, appliqué au bonsaï. C’est nouveau en soi pour la plupart des lecteurs et cela paraît presque incroyable. C’est pourtant déjà assez ancien et appliqué en horticulture depuis des décennies, et en bonsaï depuis une décennie avec beaucoup de succès.
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